Les randonneurs qui se sont promenés cet été dans le Queyras (Alpes françaises) auront pu s'inquiéter de constater qu'une grande partie des mélèzes étaient bruns et perdaient leurs aiguilles.
Forêt de mélèzes dans la vallée du Haut-Guil, près du hameau de l'Échalp, parc naturel régional du Queyras (9 juillet 2005)
En fait, périodiquement, les forêts de mélèze du Queyras prennent cette étrange couleur brune. C'est le résultat de l'action d'un petit papillon dont les chenilles dévorent les aiguilles. La tordeuse du Mélèze (Zeiraphera diniana Gn.) revient en moyenne tous les 8 à 10 ans et pullule pendant 2 à 3 ans. Leur présence témoigne d'un bon équilibre biologique entre l'arbre et l'insecte car la défoliation des mélèzes ne provoque pas leur mort.
>En savoir plus sur la Tordeuse du mélèze (site externe)
Essence de lumière, le mélèze (Larix decidua) est très résistant au froid et affectionne l'air sec et la lumière de haute montagne. Essence pionnière, il colonise les éboulis et les cones de déjections et d'avalanches jusqu'à une altitude de 2500m. Conifère au feuillage aérien, le mélèze est le seul conifère dont les aiguilles jaunissent et tombent en automne. D'une longévité remarquable, il peut vivre entre 300 et 500 ans.
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