Secteur Arthabaska, Parc national des Grands-Jardins
Près d'un tiers du parc des Grands-Jardins a été ravagé par le feu en 1991 et en 1999. Malgré l'aspect désolant du paysage, les feux naturels sont une composante essentielle de la dynamique des écosystèmes forestiers. En réduisant la litière et la fréquence des maladies, ils stimulent la régénération des forêts vieillissantes et peuvent même favoriser la biodiversité. Les bouleaux et les bleuets colonisent rapidement les brûlis, et les insectes pyrophiles y abondent, attirant ainsi de nombreuses espèces d'oiseaux. Les feux sont aussi nécessaires au développement de deux espèces d'arbres majeures dans la forêt boréale, l'épinette noire et le Pin gris dont les cônes exigent une température élevée pour disperser leurs graines. Par contre, les feux, en détruisant les lichens, peuvent nuire à la petite population de caribou.
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