Vallée de la Creuse

Les gorges d'Anzème                                                                 Le lac de l'Âge vu depuis le Guémontet 

En aval du barrage de l'Âge (Marseuil)                                         La Celle-Dunoise

Les falaises de Crozant                                                               La confluence de la Creuse et de la petite Creuse (Fresselines)

Écureuil gris (Sciurus carolinensis)

Écureuil gris (Sciurus carolinensis), Parc Lafontaine, Montréal

Le trémail de Heyret

Le trémail en septembre 2004

Le travail à ferrer (trémail ou tramail en patois creusois) servait à maintenir les bœufs pendant que le maréchal ferrant les ferrait. Les forges de Heyret sont arrétées depuis plus de 30 ans, mais la présence du trémail faisait partie de la mémoire collective de ce petit hameau creusois. Début septembre 2005, le trémail de Heyret a été démonté pour être exposé à la Tuilerie de Pouligny

Sans le trémail en juillet 2009

Pour visitez l'Écomusée de la tuilerie de Pouligny, cliquez ICI.

Deux petits films sur la reconstitution de la forge d'Heyret à la tuilerie de Pouligny :

Renard à la chasse à l'écureuil

En me promenant au Jardin botanique, j'ai fait une surprenante rencontre avec un renard roux (Vulpes vulpes) assez peu farouche. Caché derrière un arbre, j'ai pu l'observé pendant un long moment. Il est passé tout à côté de moi, avant de s'élancer brusquement vers un écureuil gris. Après l'avoir attrapé avec grande agilité, le renard s'est amusé avec sa proie blessé, pendant une vingtaine de minutes. Ce comportement est assez naturel chez ce prédateur canidé qui se nourrit aussi bien de petits mammifères, d'insectes, de fruits ou de charognes. Il est connu pour chasser à la manière à la manière du chat. Il a également l'habitude d'enterrer sa nourriture dans la terre ou sous les feuilles. (Jardin botanique de Montréal)

Chasse à l'écureuil au Jardin Botanique de Montréal

Voute d'automne

Sur les rives du Saint-Laurent, la forêt de feuillus où prédominent les érables à sucre, les frênes et les ormes, est la forêt la plus diversifiée du Québec. Chaque automne, elle se pare de ses dorures.

Jardin des Premières nations, Jardin botanique de Montréal

Érable rouge (Acer rubrum)

L'érable rouge (Acer rubrum) est l'un des arbres feuillus (à feuilles caduques) les plus communs dans l'Est de l'Amérique du Nord. Son aire géographique s'étend jusqu'au Sud du Québec et en Gaspésie. Chaque automne, ses feuilles prennent une couleur rouge vif.

Jardin botanique de Montréal (25 octobre 2009)

Écorse de pin de Corse

Le pin laricio de Corse (Pinus nigra subsp. laricio var. corsicana) est une variété du pin noir que l'on retrouve en Europe dans le pourtour méditerranéen. Son huile essentielle possède des propriétés antiseptiques, toniques et stimulantes. De couleur habituellement grise, l'écorce du pin de Corse est recouverte de larges écailles plates qui sont séparées par de profondes fissures.

Écorse de pin laricio, Forêt d'Aïtone (août 2009)

"Biquettes sauvages"

Sur les routes montagneuses et sinueuses de la Corse, on rencontre souvent des chèvres domestiques (Capra aegagrus hircus) à l'état semi sauvage. Elles se nourrissent de peu dans les fourrés, au bord des routes et dans le maquis. En Corse, on les élève surtout pour leur lait et la fabrication de fromages.

Cochon sauvage de Corse

Sur les routes et sentiers de Corse, il est très fréquent de rencontrer des hardes de cochons qui errent en toute liberté. Ces derniers sont élevés en plein air dans les bois de châtaignier avant d'être écorchés pour confectionner diverses charcuteries (figatelli, salciccie, lonzi, coppe, panzetta, etc,.). Ces cochons domestiques (Sus scrofa domesticus) peuvent se croiser avec les sangliers sauvages (Sus scrofa) dont ils sont très proches génétiquement.

Truie rencontrée sur le bord de la route qui traverse la forêt d'Aïtone en Haute-Corse (août 2009)

Forêt d'Aïtone

Sur la route entre Évisa et le col de Vergio, à une altitude de plus de 800 mètres, la forêt d'Aïtone est l'une des plus belles forêts de Corse. Ses pins laricio (Pinus nigra subsp. laricio), plusieurs fois centenaires, atteignent jusqu'à 50 mètres de hauteur.


 Forêt d'Aîtone, Haute-Corse

Corte (Corti), capitale historique de la Corse

U pagliaghju

Dans le désert des Agriates, subsistent quelques anciennes maisons de berger en ruines. Elles témoignent du temps où les Agriates étaient une région agraire. De nos jours, les pagliaghji, comme on les appelle en langue corse, servent d'abris aux randonneurs qui s'aventurent dans le maquis.

Pagliaghu du Lotu, Désert des Agriates (Haute-Corse)    De Corse 2009

Maquis du Lotu

Dans cette région côtière de l'Agriate, injustement appelée désert, le maquis sauvage s'étend à pertes de vue. Arbousiers, bruyères, myrtes, chênes verts et oliviers prolifèrent sous un climat semi-désertique. Le désert des Agriates est une des dernières régions côtières entièrement sauvages de la Méditerranée.

                                                                                                                                De Corse 2009

Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica)

Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), Pagliajhu du Lotu dans le désert des Agriates

Originaire du Mexique, où il est appelé nopal, le figuier de Barbarie est un cactus qui s'est répandu dans tout le pourtour méditerranéen suite aux voyages de Christophe Colomb. Disséminé autant par les hommes que par les oiseaux, il a proliféré au point de devenir une plante caractéristique des paysages méditerranéens comme ceux de la Corse. Plante bénéfique pour les régions arides, le figuier de Barbarie sert à lutter contre l'érosion du sol et de barrière coupe feux. Ses fruits charnus comestibles sont aussi une source importante de vitamine C. D'ailleurs, les Aztèques le cultivaient, il y a déjà plus de 5000 ans.

Pays de Heyret

Pays d'élevage extensif, la campagne creusoise est constituée d'une multitude de petits champs, délimités par des buissons et des haies. Ces derniers favorisent la biodiversité et empêchent l'érosion des sols par le vent et la pluie. Les buissons et les haies constituent aussi une source non négligeable de bois à chauffer et de divers fruits comestibles comme les mûres et les noisettes.