samedi 31 mai 2014

Champ des Possibles

Situé dans le secteur Est du Mile-End, le Champ des Possibles (Field of Possibilities) est un terrain vague d'une superficie d'environ un hectare qui longe la voie ferrée du Canadien Pacifique (CP). Coincé entre cette dernière et les grands immeubles industriels de la rue de Gaspé, le site de l'ancienne gare de triage du CP a laissé place aujourd'hui à une friche sauvage qui constitue un ilot de biodiversité et de fraîcheur au sein d'un quartier industriel gris et bruyant. Des biologistes y ont recensé près de 300 espèces végétales et animales, dont des moufettes, des renards. Un faucon pèlerin y a même fait son apparition l'été dernier.
Un groupe de citoyens du quartier, les Amis du Champ des Possibles, tente de préserver cet espace vert communautaire sauvage tout en favorisant son esprit marginal... et libertaire. Cogestion, interventions spontanées, corvées collectives, projets pédagogiques et artistiques en tout genre, écologie urbaine,
surveillance minimale, etc. sont quelques-uns des aspects qui caractérisent ce lieu unique à Montréal. La nature y rencontre l'humain en toute liberté et l'imagination y reste possible...

Longue vie à cette petite révolution urbaine!

> Visiter le site Web des Amis du Champ des Possibles

Sentier des promeneurs... non balisé (le 24 mai 2014)
Sous les pavés... la plage... le long de la voie ferrée du Canadien Pacifique
Le rucher du Champs des possibles.... ou l'apiculture urbaine
Herbes hautes et bosquets
Un site de compost spontané permet aux riverains de recycler leurs déchets alimentaires.
Bienvenue aux muralistes et graffiteurs!

dimanche 25 mai 2014

Petit marécage du Mont-Royal

Reflets métalliques sur l'eau, Mont-Royal

Renards roux en famille

Cela devient presque une habitude. À chaque fois que je me promène au Jardin botanique de Montréal, je rencontre un renard roux (Vulpes vulpes). La dernière fois, j'assistais à une chasse à l'écureuil. Cette fois-ci, j'ai eu la chance d'observer pendant un long moment une petite famille, soit une renarde et ses deux renardeaux. Peu farouches, les deux compères se sont amusés sur la rocaille du jardin alpin, sous l'étroite surveillance de leur mère... et des promeneurs.
La mère renarde veille sur ses petits...
Le baiser maternel
Un autre renardeau en train de jouer avec la carcasse d'un écureuil gris...

La famille réunie




dimanche 18 mai 2014

Pic mineur (Picoides pubescens)

Pic mineur mâle, Jardin botanique de Montréal

Le Pic mineur (Picoides pubescens, Picidae) est le plus petit pic en Amérique du Nord. Il est très semblable au Pic chevelu qui est un peu plus gros et qui est doté d'un bec plus long. Le mâle se distingue de la femelle par une petite tache rouge derrière la tête.
Ce petit oiseau grimpeur est un très grand prédateur d'insectes, notamment des insectes xylophages (qui se nourrissent du bois). Sa langue est munie de poils gluants qui lui permettent d’attraper facilement les insectes. De fait, le Pic mineur contribue à réguler les populations de divers ravageurs (pyrales, scolytes, cochenilles) et peut être un précieux auxiliaire de la lutte biologique, par exemple dans les vergers.

Pour en savoir plus : Faune et Flore du pays

mercredi 14 mai 2014

Le « trou » des Combrailles

Depuis quelques mois, les projets de prospection minière fleurissent dans le Limousin, particulièrement dans le département de la Creuse. En novembre dernier, la société minière Cominor (une ancienne filiale de Areva, aujourd’hui propriété de La Mancha, une compagnie minière canadienne) a obtenu un permis exclusif d’exploration de mines d’or, d’argent, de cuivre et autres métaux précieux, en plein cœur des Combrailles. Portant sur une surface d’environ 50 km2, le site d’exploration de Villerange dans commune de Lussat menace directement la réserve naturelle de l'Étang des Landes, le seul étang naturel de la région Limousin.



En période de crise, la ruée vers l’or peut sembler de prime abord comme une aubaine pour relancer l’activité économique d’une région déshéritée. Mais, les activités minières ne sont pas sans risques et nuisances pour les écosystèmes et les populations locales. La pollution des cours d’eau et, plus particulièrement, celle de l’étang des Landes, voisin de quelques kilomètres seulement, est à craindre.

Face aux risques de pollutions et d'expropriations et au silence des pouvoirs publics, un comité citoyen, le Collectif de vigilance sur les projets miniers creusois s'est mis en place. En plus d'informer le public, le collectif propose sur son site des alternatives comme celle de recycler les métaux précieux qui sont contenus dans les déchets informatiques comme les vieux téléphones cellulaires ou ordinateurs. Ces derniers forment de véritables « mines urbaines » dont l'exploitation en Creuse pourrait générer 240 emplois, selon le site du comité citoyen.

D'autres groupes préconisent l'instauration d'une ZAD (zone à défendre) à l'image de celle de Notre-Dame-des-Landes qui s'oppose à la construction du futur aéroport de Nantes. Histoire à suivre...

La Réserve naturelle de l'Étang des Landes, Lussat (Creuse), abrite plus de 600 espèces animales dont plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs remarquables comme le héron pourpre, le héron cendré ou le Bihoreau gris pour lesquels elle est un important site de nidification et d'alimentation.

mardi 6 mai 2014

« Anticosti : la chasse au pétrole extême »

Sauvage et mystérieuse, l'île d'Anticosti est la plus grande île du Québec et l'un de ses plus beaux sites naturels. L'île est recouverte par d'immenses forêts de conifères et tourbières qui abritent une faune abondante et une flore diversifiée. Elle est parcourue par une multitude de rivières aux eaux cristallines qui coulent dans les replis calcaires en formant parfois de vertigineux canyons. Bordée tantôt par de hautes falaises escarpées entrecoupées de larges baies, tantôt par de longues plages de galets et de sable, l'île déploie de spectaculaires paysages marins, envoutants et imprévisibles. Niché au cœur du golfe du Saint-Laurent, ce joyau du patrimoine naturel québécois n'en reste pas moins fragile. Modifiée par l'Homme et par le réchauffement climatique, l'île ne cesse de changer et de s'adapter. L'île d'Anticosti est aujourd'hui menacée par l'exploitation pétrolière et les gaz de schistes.


Canyon de la rivière Observation, Anticosti, Québec, août 2002
Inquiet de voir l'île dévastée par les compagnies pétrolières, Dominic Champagne est allé à la rencontre du territoire et des gens qui y vivent. À l'heure du réchauffement climatique, le réalisateur québécois s'interroge sur la nécessité d'exploiter le pétrole d'Anticosti.

lundi 5 mai 2014

Bain de soleil

Tortues peintes (Chrysemys picta), Jardin botanique de Montréal
Avec les premiers rayons du soleil printanier, les tortues peintes du Jardin botanique sortent d'une longue hibernation et se rassemblent sur les souches et les rives de l'étang pour réchauffer leur carapace. Tout comme les lézards ou les serpents, les tortues sont des reptiles poïkilothermes, des animaux à « sang froid » dont la température dépend de la température ambiante. Elles passent des heures à se prélasser au soleil. Ces bains de soleil sont indispensables à leur survie. Les rayons ultraviolets du soleil leur permettent de fabriquer du cholécalciférol ou vitamine D3, un élément essentiel pour assimiler le calcium et le phosphore et assurer une bonne croissance des os et des cartilages.
Pour survivre à l'hiver, les tortues peintes doivent hiberner dans le fond envasé de l'étang, là où l'eau ne gèle pas. Fait remarquable, les jeunes tortues passent leur premier hiver dans le sol. Elles produisent alors un antigel naturel qui leur permet de supporter des températures de -10 °C.
Dans la tradition algonquine, les Tortues peintes sont souvent assimilées aux escrocs. Très communes dans toute l'Amérique du Nord, du sud du Canada au nord du Mexique, elles sont désormais fréquemment adoptées comme animaux de compagnie.

Goéland à bec cerclé

Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis), Jardin botanique de Montréal

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