Prés de la Fauge, Villlars-de-Lans, parc naturel régional du Vercors (juillet 2005) De Chemineau |
mercredi 28 novembre 2007
Gouttes de pluie
mercredi 7 novembre 2007
Piéride de l'aubépine (Aporia crataegi)
Autrefois très commun en France, le gazé ou piéride de l'aubépine (Aporia crataegi) a pratiquement disparu du Nord de la France suite à l'épandage massif de pesticides et à l'arrachage des haies et des buissons. En effet, sa chenille se nourrit surtout des feuilles de l'aubépine et du prunelier, deux arbustes très présents dans les haies et buissons. Ce papillon, en voie de disparition dans toute l'Europe du Nord, s'est toutefois maintenu dans les régions bocagères et d'élevage extensif du Massif central et des Alpes. Ainsi, dans la Creuse, où les haies et les buissons délimitent encore les champs, il n'est pas rare de le voir voler l'été, de fleurs en fleurs, ou même s'abreuver à même les flaques d'eau sur le sol.
Le papillon du gazé possède des ailes blanches à nervures noires, qui peuvent devenir translucides avec l'âge.
Le papillon du gazé possède des ailes blanches à nervures noires, qui peuvent devenir translucides avec l'âge.
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mardi 6 novembre 2007
Monarque (Danaus plexippus plexippus)
Chenille de Monarque sur une feuille d'Asclépiade, Le Rucher des framboisiers, Dimock Creek, Maria (26 juillet 2006)
Il existe plusieurs sous-espèces de Monarque en Amérique centrale mais seule la sous espèce migratrice plexippus se rencontre en Amérique du Nord et dans le reste du monde. La chenille se nourrit exclusivement des feuilles de plusieurs espèces d'asclépiades dont l'asclépiade commune (Asclepias syriaca), l'espèce la plus fréquente au Québec. Les asclépiades synthétisent des glucosoïdes cardiotoniques qui sont toxiques pour la plupart des herbivores mais incommodent nullement la chenille et le papillon du Monarque. Au cours de son développement, la chenille en accumule une grande quantité ce qui lui permet de se protéger de ses éventuels prédateurs. À la fin d'août, toute la population de l'est de l'Amérique du Nord se rassemble en quelques sites pour entamer une des plus fascinantes migrations du règne animal vers les hautes montagnes du Michoacan au Mexique où elle passe l'hiver. Bien que forte de dizaines de millions d'individus, la population de l'Est n'en subit pas moins une mortalité croissante. Les tempêtes hivernales périodiques sur les sites d'hivernation aggravées par les modifications anthropiques de l'habitat (déforestation), et l'utilisation accrue des herbicides dans l'ensemble de l'Amérique du Nord, pourraient conduire à la disparition rapide du Monarque.
samedi 27 octobre 2007
La Mer de Champlain
Dans le parc de la Gatineau, au sommet de l'escarpement d'Eardley, le belvédère Champlain (335 m) offre une vue en plongée sur la vallée de la rivière Outaouais autrefois occupée par la Mer de Champlain.
L'escarpement d'Eardley, une falaise abrupte et feuillue, marque clairement la démarcation entre les basses terres sédimentaires du Saint-Laurent et le bouclier canadien (ou plateau Laurentien). Il y a 20000 ans, la région était encore recouverte par une épaisse couche de glace qui s'étendait sur tout le nord du continent américain provoquant son affaissement. Lors du retrait des glaces, il y a environ 10500 ans, cet affaissement favorisa la pénétration des eaux de l'océan Atlantique dans les basses terres du Saint-Laurent et de l'Outaouais jusqu'au pied des collines érodées du bouclier pour former la Mer de Champlain. 2600 ans plus tard, sous l'effet de la remontée du continent complètement libéré de sa calotte glaciaire, l'éphémère Mer de Champlain disparut pour donner naissance au paysage actuel. Aujourd'hui, profitant d'un microclimat particulier chaud et sec, l'escarpement d'Eardley abrite plusieurs espèces végétales à la limite nord de leur répartition dont le chêne rouge, le chêne blanc et le genévrier de Virginie.
> Pour en savoir plus : [Le retrait des glaces wisconsiniennes, la formation des Grands Lacs, la Mer de Champlain, et le fleuve Saint-Laurent][Carte de la Mer de Champlain]
L'escarpement d'Eardley, une falaise abrupte et feuillue, marque clairement la démarcation entre les basses terres sédimentaires du Saint-Laurent et le bouclier canadien (ou plateau Laurentien). Il y a 20000 ans, la région était encore recouverte par une épaisse couche de glace qui s'étendait sur tout le nord du continent américain provoquant son affaissement. Lors du retrait des glaces, il y a environ 10500 ans, cet affaissement favorisa la pénétration des eaux de l'océan Atlantique dans les basses terres du Saint-Laurent et de l'Outaouais jusqu'au pied des collines érodées du bouclier pour former la Mer de Champlain. 2600 ans plus tard, sous l'effet de la remontée du continent complètement libéré de sa calotte glaciaire, l'éphémère Mer de Champlain disparut pour donner naissance au paysage actuel. Aujourd'hui, profitant d'un microclimat particulier chaud et sec, l'escarpement d'Eardley abrite plusieurs espèces végétales à la limite nord de leur répartition dont le chêne rouge, le chêne blanc et le genévrier de Virginie.
> Pour en savoir plus : [Le retrait des glaces wisconsiniennes, la formation des Grands Lacs, la Mer de Champlain, et le fleuve Saint-Laurent][Carte de la Mer de Champlain]
mercredi 24 octobre 2007
Mégantic
La Montagne noire et le mont Notre-Dame forment le versant occidental du massif du Mont Mégantic.
Formé de roches magmatiques intrusives, le massif du Mont Mégantic est apparu au milieu des Appalaches lors de l'érosion glaciaire des roches sédimentaires avoisinantes. Culminant à 1105 m d'altitude, il est la plus haute des collines montérégiennes. Éloigné des grands centres urbains, le massif, qui abrite à son sommet un important observatoire astronomique, a été récemment déclaré "réserve de ciel étoilé". Sur ses pentes, les érablières et bétulaies laissent place en altitude aux sapinières à épinettes rouges et à oxalides des montagnes.
> Pour en savoir plus : Les collines montérégiennes en 3D
Formé de roches magmatiques intrusives, le massif du Mont Mégantic est apparu au milieu des Appalaches lors de l'érosion glaciaire des roches sédimentaires avoisinantes. Culminant à 1105 m d'altitude, il est la plus haute des collines montérégiennes. Éloigné des grands centres urbains, le massif, qui abrite à son sommet un important observatoire astronomique, a été récemment déclaré "réserve de ciel étoilé". Sur ses pentes, les érablières et bétulaies laissent place en altitude aux sapinières à épinettes rouges et à oxalides des montagnes.
> Pour en savoir plus : Les collines montérégiennes en 3D
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samedi 13 octobre 2007
Appalaches
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Couple de Huard
Grand oiseau nageur aux plaintes étrangement modulées, le Plongeon huard, Gavia immer, est une figure emblématique des lacs forestiers du Québec (écouter son cri en cliquant ici).
dimanche 7 octobre 2007
Couleurs du Mégantic
jeudi 4 octobre 2007
Iris des Pyrénées (Iris latifolia)
Sur les pentes du col du Tourmalet (2115 m) fleurit l'iris des Pyrénées (Iris latifolia). Hautes-Pyrénées (Juillet 2007)
mardi 2 octobre 2007
Jachère Fleurie
Banlieue de Limoges, Haute-Vienne (5 juillet 2007)
Depuis quelques années, les populations d'abeilles ont tendance à s'amenuiser un peu partout sur la planète. L'origine de cette inquiétante disparition demeure mystérieuse et plusieurs facteurs pourraient être en cause : résidus de pesticides, maladie parasitaire ou virale, conditions climatiques, etc.. Récemment, une étude scientifique établissait un lien entre le déclin des abeilles sauvages et celui des plantes à fleurs. L'urbanisation croissante et des pratiques agricoles intensives sont en effet responsables de la disparition de nombreuses espèces de fleurs sauvages, sources de nectar et de pollen. Pour favoriser la biodiversité, des jachères de fleurs multicolores colonisent maintenant les campagnes françaises, mais aussi les bords de routes et les plates-bandes urbaines. Bleuets, centaurées, coquelicots, cosmos, eschscholzia, lupins, pois de senteur, soucis sont de retour au grand bonheur des abeilles, des bourdons et des papillons ...
» Pour en savoir plus : PESTInfos - Abeilles et autres pollinisateurs
samedi 29 septembre 2007
Astroblème de Charlevoix
Il y a environ 350 millions d'années, la région de Charlevoix était frappée par une grosse météorite. Le cratère, en bordure du bouclier canadien, a créé une vallée qui a favorisé l'apparition d'une faune et flore très diversifiées.
Le Mont du Lac du Cygne (à droite) surplombe le cratère de Charlevoix. De Grands jardins 2007 |
vendredi 28 septembre 2007
Tétras du Canada (Falcipennis canadensis)
Tétras du Canada mâle perché dans une épinette, Parc national des Grands-Jardins
Sédentaire et solitaire, le Tétras du Canada (Falcipennis canadensis) vit dans la taïga, particulièrement dans les forêts denses d'épinettes noires et de sapins baumier dont il se nourrit des aiguilles. L'été, on le rencontre aussi fréquemment dans les tourbières, les bleuetières et à la lisère des bois. Oiseau très silencieux et peu farouche, il préfère souvent marcher ou sautiller de branches en branches et ne s'envole que très rarement. Le mâle se reconnaît facilement grâce aux caroncules rouges au dessus des yeux.
mercredi 19 septembre 2007
Régénération
Secteur Arthabaska, Parc national des Grands-Jardins
Près d'un tiers du parc des Grands-Jardins a été ravagé par le feu en 1991 et en 1999. Malgré l'aspect désolant du paysage, les feux naturels sont une composante essentielle de la dynamique des écosystèmes forestiers. En réduisant la litière et la fréquence des maladies, ils stimulent la régénération des forêts vieillissantes et peuvent même favoriser la biodiversité. Les bouleaux et les bleuets colonisent rapidement les brûlis, et les insectes pyrophiles y abondent, attirant ainsi de nombreuses espèces d'oiseaux. Les feux sont aussi nécessaires au développement de deux espèces d'arbres majeures dans la forêt boréale, l'épinette noire et le Pin gris dont les cônes exigent une température élevée pour disperser leurs graines. Par contre, les feux, en détruisant les lichens, peuvent nuire à la petite population de caribou.
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samedi 15 septembre 2007
Toundra des Grands-Jardins
mardi 11 septembre 2007
Orignal (Alces alces)
Orignal femelle et son jeune, Parc national des Grands-Jardins (2 septembre 2007)
Plus gros représentant de la famille des cervidés, l'Orignal (Alces alces) habite les forêts mixtes de conifères et de feuillus, particulièrement les sapinières à bouleau, du nord de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie. Il affectionne les éclaircies, les brûlis, les zones de coupe intensive, les marécages, les vasières et les étangs. Actif surtout à l'aube et au crépuscule, il n'est pas toujours très facile de l'observer !
mercredi 5 septembre 2007
Les Grands Jardins
Depuis les crêtes du Mont du Lac des Cygnes s'étend un vaste panorama sur les sommets du parc national des Grands-Jardins.
Au cœur de la pittoresque région de Charlevoix, une des réserves mondiales de la biosphère (UNESCO), le parc des Grands-Jardins constitue un remarquable "îlot de Grand Nord québécois". Le climat rigoureux et le relief diversifié, dépassant parfois les 1000 m, ont favorisé le développement d'une végétation nordique exceptionnelle à cette latitude : toundra alpine, pessière à lichens, forêt clairsemée d'épinettes noires, taïga. Les tapis de lichens, de mousses colorées et de plantes arbustives (Bleuets, Thé des bois, etc.) donnent aux paysages des allures de jardins. L'abondance des lichens a permis la réintroduction dans les années 1960 d'une petite horde de caribous après leur disparition 60 ans plus tôt.
dimanche 2 septembre 2007
Les Grands Remous
jeudi 30 août 2007
Tourbière du Longeyroux
La plus vaste tourbière du Limousin, Parc naturel régional de Millevaches en limousin, Corrèze (8 juillet 2007)
Située au cœur du plateau des Millevaches (Miuvachas en occitan) à une altitude de 850 m., l'alvéole du Longeyroux abrite une vaste lande tourbeuse entourée de puys enrésinés. Traversée par un réseau hydrographique dense, les sources de la Vézère, elle est fréquenté par la loutre de rivière (Lutra lutra). Le pâturage extensif de bovins et de brebis de races limousines sur une petite partie de ce site naturel protégé évite la banalisation des milieux et assure la diversité biologique.
» Découvrez le Parc naturel régional de Millevaches en limousin
mardi 14 août 2007
Lou Moussou
Ours brun (Ursus arctos) en captivité, Parc animalier des Pyrénées, Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées, France), le 23 juillet 2007
Autrefois présent dans toute l'Europe, l'ours brun (Ursus arctos) a vu son aire de répartition se fragmenter et se réduire progressivement à quelques massifs montagneux, dont les Balkans, les Carpathes, les Cantabriques, les Pyrénées, et aux forêts nordiques reculées de Scandinavie et de Russie. Dans les Pyrénées, devant la pression constante de l'homme, leur nombre n'a cessé de diminuer au cours du siècle dernier pour atteindre, en 1990, 7 à 8 individus localisés dans la partie occidentale du massif.
Grâce à un programme de réintroduction d'ours slovènes, mis en place par l'état français, la population d'ours brun s'est légèrement accrue pour atteindre une vingtaine d'individus aujourd'hui. Mais, cette population est très vulnérable, d'autant plus que la cohabitation avec les bergers reste très difficile. L'extension des zones de pâturages et le développement intensif du tourisme menacent de plus en plus son domaine vital et pourraient conduire prochainement à l'extinction complète d'ours sauvages dans le massif pyrénéen.
» Pour en savoir plus : [site de l'état sur l'ours brun] [Au pays de l'ours] [La buvette des alpages]
jeudi 2 août 2007
La Celle Dunoise
Situé dans une ample courbe de la Grande Creuse, le village de La Celle-Dunoise est un des sites les plus pittoresque du département de la Creuse.
De Creuse |
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Limousines de Fresselines
Portant une belle robe uniforme de couleur froment vif à rouge pâle, les vaches de race limousine sont particulièrement bien adaptées à la rusticité de leur région d'origine, le Limousin, où le fourrage est souvent médiocre et les écarts de température importants.
Pays de Fresselines dans la Creuse
Pays de Fresselines dans la Creuse
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mercredi 1 août 2007
Lac de Vassivière
Vue depuis la rive sud du lac en Haute-Vienne De Creuse |
Dans le sud de la Creuse, lac de Vassivière (Vaciviéra en occitan) est un lac artificiel alimenté par la Maulde, un affluent de la Vienne. Le barrage hydroélectrique, achevé en 1950, retient un réservoir d'eau d'une surface de près de 1000 ha. Situé au nord-ouest du plateau de Millevaches, à une altitude moyenne de 650 m, au cœur d'une forêt dense, le lac de Vassivière est bordé par de nombreuses landes et tourbières. Ce milieu typique de la montagne limousine n'est pas sans évoquer certains paysages québécois.
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vendredi 27 juillet 2007
Pottok.ak
Dans le Pays Basque, une jument Pottok et son petit poulain gambadent sur le versant Nord de La Rhune.
Comme son nom basque l'indique, le Pottok est un "petit cheval" de montagne d'une race primitive et rustique typique des contreforts des Pyrénées basques. Très robustes et peu exigeants, les Pottokak vivent en petites hordes à l'état semi sauvage sur les versants de plusieurs massifs montagneux de l'Ouest du Pays Basque (La Rhune, Baïgura, Ursuya,...), où ils contribuent à entretenir la montagne. Des dessins préhistoriques, découverts dans des grottes pyrénéennes, attestent de la présence il y a déjà plusieurs milliers d'années d'un petit cheval proche du pottok actuel. Sagement, les Basques ont su préserver aux cours des siècles cette race primitive locale en l'utilisant pour les travaux agricoles et la contrebande sans décimer les petits troupeaux sauvages.
Comme son nom basque l'indique, le Pottok est un "petit cheval" de montagne d'une race primitive et rustique typique des contreforts des Pyrénées basques. Très robustes et peu exigeants, les Pottokak vivent en petites hordes à l'état semi sauvage sur les versants de plusieurs massifs montagneux de l'Ouest du Pays Basque (La Rhune, Baïgura, Ursuya,...), où ils contribuent à entretenir la montagne. Des dessins préhistoriques, découverts dans des grottes pyrénéennes, attestent de la présence il y a déjà plusieurs milliers d'années d'un petit cheval proche du pottok actuel. Sagement, les Basques ont su préserver aux cours des siècles cette race primitive locale en l'utilisant pour les travaux agricoles et la contrebande sans décimer les petits troupeaux sauvages.
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